Agathe
25 Jan.
5 min

6 erreurs de diffusion de vos vidéos sur les réseaux sociaux

Comme nous l’avions vu dans un article précédent sur comment réussir sa stratégie de marketing vidéo, la création de contenus vidéo est indispensable pour alimenter ses médias sociaux et doit être au cœur de toute stratégie de marketing en 2024. En effet, les vidéos génèrent plus d'engagement et de ventes que tout autre type de contenus. Sur LinkedIn, le format vidéo drive en moyenne 20% d’engagement de plus qu’un autre contenu. 

Si vous n’observez pas de retombées positives grâce à vos vidéos, vous faites peut-être des erreurs critiques sur les réseaux sociaux. Pomelo à la rescousse !

Sommaire

1 - Vous n’utilisez pas les fonctionnalités natives des réseaux sociaux

Une vidéo native touche 40% de personnes en plus selon une étude de Playplay. Alors avant de partager votre vidéo via un lien Youtube qui renverra directement sur la plateforme concurrente, pensez à intégrer la vidéo native (c’est à dire charger directement votre création dans le post). En effet, l'algorithme de LinkedIn cherche à ce que les utilisateurs passent le plus de temps possible sur leur plateforme. Il est logique qu’il n’apprécie pas un lien qui pousse les utilisateurs à en sortir. 

2 - Vous n’adaptez pas votre message et le format vidéo en fonction du réseau social 

Chaque format offre une expérience vidéo différente et un potentiel pour atteindre votre public cible. Mais utiliser le mauvais format peut vous coûter de l'engagement et des conversions. 

Lequel choisir ? Vertical, carré, paysage…

Utilisez la vidéo verticale (9:16) pour du contenu éphémère, pris sur le vif, de façon spontanée : story, reel, paid (publication sponsorisée). Le format vertical a pris sa place avec le courant de pensée “mobile first”. Il est pertinent sur SnapChat, Tiktok, Facebook/Instagram stories…

Utilisez le format carré (1:1) pour les vidéos informatives destinées aux réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Instagram (feed).

Enfin, utilisez le format paysage (16:9) pour des vidéos tournées à la caméra et destinées à délivrer un message commercial sur Youtube, Facebook, Twitter.

3 - Vous postez des vidéos trop longues

8 secondes. La capacité d’attention humaine ne dépasse pas celle de notre ami à branchies, comme le révèle Bruno Pattino dans son livre La Civilisation du poisson rouge

Cela s’explique simplement : le cerveau est en quête constante de nouvelles stimulations. Il est également  construit pour nous faire répéter ce qui nous fait du bien, c’est le circuit cérébral de récompense. Or, dans l’océan de contenu que l’utilisateur scroll, il y en a bien une qu’il trouvera intéressante, ce qui le pousse à swiper encore et encore, jusqu’à la prochaine décharge de dopamine. 

Maintenant que l’on sait comment le cerveau humain réagit, concrètement, on fait quoi ? 

On capte l’attention du public dans les 3 premières secondes. Oui oui, vous avez 3 secondes ! Accrochez votre public cible avec quelque chose qui suscite l’intérêt, inspire la curiosité ou surprend. Et surtout, allez droit au but.

Ensuite, on adapte selon la plateforme. Les réseaux sociaux ont leur propre durée idéale. 

Toutes plateformes confondues, on retrouve différents types de vidéos : les vidéos en story (organique et ads),  les lives, les vidéos en Reels (organique et ads), les placements publicitaires en format carrousel, les ads qui apparaissent dans le feed, la Marketplace/Explorer…

  • Sur Instagram, les Reels sont poussés par l'algorithme pour concurrencer TikTok. Ils ont une durée maximum de 60 secondes mais on vous recommande de faire plus court (entre 15 et 30 secondes) pour capter l’attention de vos abonnés.

  • Sur Facebook et LinkedIn, ce sont les vidéos d’environ 1 minute qui génèrent le meilleur engagement. 

  • Sur Twitter, TikTok, Snapchat et Pinterest, c’est ultra court aussi (idéalement 15 secondes)

4 - Vous n’utilisez pas de sous-titres dans vos vidéos

85% des utilisateurs de Facebook ne mettent pas le son selon une étude de Digiday. Ce qui n’est pas étonnant lorsque l’on s’attarde sur le mode de visionnage des vidéos : dans les transports en commun, dans la rue, dans les salles d'attente… au bureau ?!! Les vidéos se consomment “à emporter” (pensez au snack content), et pas toujours possible d’activer le son dans ces conditions.

Un exemple de snack qui se regarde avec ou sans son, mais sans modération :

La plupart du temps, les vidéos se déclenchent en autoplay et automatiquement sans le son.

Pour toutes ces raisons, les sous-titres font partie intégrante d’une bonne stratégie de diffusion de vos vidéos sur les réseaux sociaux. 

Pomelo tip 👉 L’application Capcut est ultra intuitive pour générer des sous-titres automatiquement. 

5 - Vous négligez les éléments visuels 

Soignez vos miniatures ! Le spectateur doit être attiré par le visuel pour avoir envie de cliquer sur la vidéo. Attention toutefois aux titres accrocheurs mensongers, appelés “putaclics” qui ne sont pas appréciés et détériorent fortement l’image de marque. 

Une bonne pratique est d’insérer un visage dans votre thumbnail. 

Insérez également des éléments visuels tout au long de la vidéo. Vous avez l'embarras du choix : du motion design, des inserts de photos/ vidéos libres de droit (pexels, pixabay…), du texte…Cela permet de rendre une vidéo plus dynamique et peut être utile pour corriger des défauts de prononciation par exemple. 

Peu importe les éléments que vous choisirez, l’important est qu'ils aient l’effet d’un scroll stopper et incitent à visionner la vidéo dans son intégralité. 

Chaîne Youtube @SEBFRIT

6 - Vous oubliez le CTA à la fin de la vidéo 

Les spectateurs sont prédisposés à se souvenir du début et de la fin. Une superbe astuce est donc de travailler la mémorisation en plaçant le logo de votre marque au tout début ou dans un coin tout au long de votre vidéo. A la fin, affichez un CTA clair et convaincant, qui soit personnel, direct et qui réponde à vos objectifs. Exemple ? "Acheter", "Réservez maintenant", "En savoir plus", "S’inscrire", "Télécharger", "Regarder plus"...

Vous connaissez désormais les pièges à éviter pour que votre vidéo devienne virale

Voici un exemple de vidéo qui n’est tombé dans aucun de ces pièges, alors, pari réussi ?! 

Chez Pomelo on s’occupe de vos vidéos, on les adapte en suivant les codes des réseaux sociaux et on y ajoute notre zest de créativité. 

Vous souhaitez voir de quoi nous sommes capables ? Suivez ce 🍊

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